La Dysplasie de La Hanche

Plusieurs degrés de gravités sont constatés, ils donnent lieu à un classement officiel :
• Classe A :aucun signe de dysplasie ;
• Classe B :état des hanches presque normal ;
• Classe C :dysplasie légère ;
• Classe D :dysplasie moyenne ;
• Classe E : dysplasie grave.
• Classe A :aucun signe de dysplasie ;
• Classe B :état des hanches presque normal ;
• Classe C :dysplasie légère ;
• Classe D :dysplasie moyenne ;
• Classe E : dysplasie grave.
Plus précisément :
- Stade A : Aucun signe de dysplasie coaptation parfaite tête fémorale/acétabulum et angle N-O > 105°
- Stade B : Stade intermédiaire mauvaise coaptation tête fémorale/acétabulum et angle N-O > 105° ou bien bonne coaptation tête fémorale/acétabulum mais angle N-O compris entre 100° et 105°
- Stade C : Dysplasie légère mauvaise coaptation tête fémorale/acétabulum et angle N-O compris entre 100° et 105°
- Stade D : Dysplasie moyenne mauvaise coaptation tête fémorale/acétabulum et angle N-O compris entre 90° et 100° signes d'arthrose
- Stade E : Dysplasie grave luxation ou subluxation de la tête fémorale/acétabulum et angle N-O < 90° arthrose
S'il ne fait aucun doute que la dysplasie est dans la majorité des cas héréditaire, CE N'EST PAS LE SEUL FACTEUR EN CAUSE, la dysplasie est en fait MULTIFACTORIELLE !!!!!.
Qu'est Ce Que La Dysplasie De La Hanche?
Le fémur possède une tête qui s'emboîte dans la cavité glénoïde du bassin. Il y est maintenu grâce à une capsule fibreuse tout autour de l'articulation, par les muscles de la région (les fessiers entre autres) et par un ligament dit ligament de la tête, qui la fixe au fond de la cavité glénoïde.
Lors de dysplasie de la hanche, il existe une laxité excessive du ligament de la tête, et celle-ci se « promène » alors anormalement dans sa cavité.
A plus ou moins long terme, ce mal-fonctionnement va déboucher sur l'apparition progressive d'arthrose, et d'une déformation de la cavité.
Elle est rencontrée chez de nombreuses races de chien qu'on ne pourra pas toutes citer: ce sont principalement des chiens de races moyenne et grande.
Jusqu'à 20% et plus des chiens de certaines races sont atteints.
Lors de dysplasie de la hanche, il existe une laxité excessive du ligament de la tête, et celle-ci se « promène » alors anormalement dans sa cavité.
A plus ou moins long terme, ce mal-fonctionnement va déboucher sur l'apparition progressive d'arthrose, et d'une déformation de la cavité.
Elle est rencontrée chez de nombreuses races de chien qu'on ne pourra pas toutes citer: ce sont principalement des chiens de races moyenne et grande.
Jusqu'à 20% et plus des chiens de certaines races sont atteints.
Le gène héréditaire est très complexe (la dysplasie ne dépende pas d’un seul gène mais de l’influence combinée de plusieurs gènes) et d’autre part parce que le facteur héréditaire n’est pas seul en cause. Cependant, tous les animaux porteurs n’expriment pas la maladie. Il y a donc une difficulté certaine à l’éradiquer par la sélection génétique. Encore là, il est possible que les gènes fautifs ne se soient pas manifestés chez les parents mais qu’ils se déclarent chez le chiot.
Les CONDITIONS DE VIE interviennent également dans une proportion TRÈS IMPORTANTE autant pour son apparition que pour son évolution.
Ainsi faut-il éviter de trop forcer sur l' EXERCICE PHYSIQUE durant toute la période de croissance du chiot. L'ALIMENTATION est également un facteur déclenchant très important, en particulier dans le cas d'un EXCÈS de calcium ou d'une alimentation TROP RICHE en énergie OU DÉFICIENTE, une croissance TROP RAPIDE, un excès de POIDS. Il faut également éviter au chien les SOLS GLISSANTS, sources de CHUTES pouvant entraîner des déformations articulaires définitives, les ESCALIERS.
Prévention:
• Une alimentation adaptée et bien équilibrée permettra le maintien strict du poids normal du chien ;
• La limitation d'exercices produisant des efforts excessifs notamment pendant la période de croissance.
• Limiter la promenade à 5 minutes par mois de vie. Ainsi, un chien de 4 mois ne sortira pas plus de 20 minutes à la fois.
• Éviter toute forme de sauts, qui pourraient blesser votre compagnon ou nuire à ses articulations sur le long terme. Cela inclut le fait d’utiliser les marches, d’entrer ou de descendre d’un véhicule, de monter sur le canapé, etc.
• Éviter qu’il s’excite trop sur une surface glissante comme le linoléum, carrelage.... Les risques de glisser et de chuter sont alors plus importants.
• Empêcher que votre chien se tienne sur ses pattes arrières.
• Une alimentation adaptée et bien équilibrée permettra le maintien strict du poids normal du chien ;
• La limitation d'exercices produisant des efforts excessifs notamment pendant la période de croissance.
• Limiter la promenade à 5 minutes par mois de vie. Ainsi, un chien de 4 mois ne sortira pas plus de 20 minutes à la fois.
• Éviter toute forme de sauts, qui pourraient blesser votre compagnon ou nuire à ses articulations sur le long terme. Cela inclut le fait d’utiliser les marches, d’entrer ou de descendre d’un véhicule, de monter sur le canapé, etc.
• Éviter qu’il s’excite trop sur une surface glissante comme le linoléum, carrelage.... Les risques de glisser et de chuter sont alors plus importants.
• Empêcher que votre chien se tienne sur ses pattes arrières.
Il est quasiment impossible de savoir si un chiot est atteint de dysplasie de la hanche en observant sa seule démarche. Les « apprentis experts » qui dispensent leurs conseils à tort et à travers, affolant de crédules maîtres rencontrés en promenade avec leur chiot, par des diagnostics complètement erronés, se laissent souvent leurrer par une oscillation des jarrets ou par certains mouvements saccadés du postérieur : ces phénomènes sont dus à la croissance et ne sont en aucun cas liés à une quelconque pathologie.
Le traitement
Dans un certain nombre de cas, un traitement conservateur est suffisant. Il consiste à administrer des médicaments antidouleur (Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens, AINS), des suppléments nutritifs ralentissant l’évolution de l’arthrose (Chondroprotecteurs), et à modifier le mode de vie du chien :
– activité physique modérée et régulière, pour préserver la fonction musculaire et éviter l’ankylose : nage, marche
– contrôle du poids (éviter ou réduire l’obésité).
– physiothérapie : mobilisation passive des articulations, massages, balnéothérapie
– activité physique modérée et régulière, pour préserver la fonction musculaire et éviter l’ankylose : nage, marche
– contrôle du poids (éviter ou réduire l’obésité).
– physiothérapie : mobilisation passive des articulations, massages, balnéothérapie
La chirurgie est néanmoins souvent nécessaire. Plusieurs techniques sont possibles, en fonction de l’âge et du format du chien, du degré de dysplasie, et du résultat attendu.
(source divers :Didier Jaminet & Charly St Remy. Dr Alain Fournier. Dr Guillaume Ragetly. Dr Lebernard. Point Vétérinaire)
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